La pomme
Une pomme rubiconde
Se pavanait, proclamant
Qu’elle était le plus beau
De tous les fruits du monde,
Le plus tendre, le plus charmant,
Le plus sucré, le plus suave,
Ni la mangue, ni l’agave,
Le melon délicieux,
Ni l’ananas, ni l’orange,
Aucun des fruits que l’on mange
Sous l’un ou l’autre des cieux,
Ni la rouge sapotille,
La fraise, ni la myrtille
N’avait sa chair exquise et sa vive couleur.
On ne pourrait jamais lui trouver une sœur.
La brise répandait alentour son arôme
Et sa pourpre éclatait sur le feuillage vert.
-Oui, c’est vrai, c’est bien vrai !
Dit un tout petit vers Blotti dans le creux de la pomme.
Pierre Gamarra (1919 - 2009)
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